Concernant les différences de réponses entre les deux communautés, il y a plusieurs paramètres à prendre en compte à mon sens :
- la considération de la communauté pour l'autre. A ce niveau, il y a beaucoup plus d'anti-CoD sur BF-France que d'anti-BF sur CoD-France. Je ne sais pas si c'est l'âge qui veut ça, mais ici, le CoDistes est vu comme un écervelé, l'archétype du pire joueur de jeu vidéo, le débile profond de base. C'est presque une tare de jouer à CoD. Alors que sur CoD-France, le joueur de BF est un joueur comme les autres, qui suit sa série favorite. Au niveau réponse, ça se traduit ici par un plébiscite de BF puisque beaucoup ne "sentent" pas CoD alors que là-bas, c'est plus mitigé car les deux jeux sont à suivre et propose chacun quelque chose de différent.
- le jeu en lui-même : faut pas se mentir, BF3 joue beaucoup dans les résultats. Ici, c'est une vraie suite à BF2, attendu depuis longtemps et quand même bien belle. La concurrence de CoD est négligeable. Sur CoD-France, le jeu est connu depuis 2007 et commence à accuser son âge. Avec BF en face, il est tout à fait logique que MW3 domine moins. Les joueurs sont pas bêtes non plus. Ca a du faire pareil à la sortie de CoD4 alors que vous jouiez encore à BF2 je pense non ? Si on vous avait sorti un BF3 avec le moteur de BF2142 avec CoD4 en face, beaucoup aurait pris la tangente Par contre, MW3 attire toujours autant de joueurs qui "suivent la mode"...
- la communauté tout simplement : sur CoD-France, la moyenne d'âge est de 15-16 ans. Un jeu, c'est surtout à sa gueule qu'on le choisit à cet âge. Et quand tu compares MW3 et BF3, il n'y a pas photo Ici, c'est plus âgés et il y a pas mal d'allergique au gameplay ultra bourrin de CoD, là où il y a plus de gens prêt à essayer "le tactique" de BF là-bas.
Au final, les CoDistes se retrouvent tirailler entre un jeu magnifique qui vaut son achat uniquement pour ça (BF3) et un jeu moins beau, mais dont le fun est assuré (MW3). Les BFiens, eux, ont un jeu magnifique qui les attends et un gameplay qu'ils sont assurés d'aimer.
Ceci explique cela même si au final, l'un est jouable pour l'aspect bourrin très jouissif et un solo cinématographique qui même court, vaut le coup alors que l'autre est plus posé et plus tactique, offrant donc une autre expérience tout aussi intéressante